je ne crois plus à l'invisible
Une phase de rejet
Dans le cheminement de conscience et de la spiritualité, il y a des périodes où nous remettons tout en question, mêmes les plus belles expériences que nous avons eues.
Quelque part, il y a une part de nous qui se dit « mais tout ça c’est du grand n’importe quoi ! le monde subtil n’existe pas ! »
Ce sont des crises momentanées de quelques jours, voire de quelques qui sont en fait des creux de vague dans notre ascension d’évolution de conscience.
Une phase d'intégration
je ne crois plus à l'invisible
Il faut se rappeler qu’une phase précède celle du rejet du monde invisible, qui est la phase expérimentale. celle là même où nous avons connecté à des informations, des compréhensions, eu des prises de conscience, des révélations … : c’était le haut de la vague !
Mais comme tout processus, nous ne pouvons pas rester dans une phase, celle ci est conditionnée par le temps, qui va de paire avec la confrontation avec notre mental et notre vécu.
S’en suit alors, la phase d‘intégration ou de remise en question.
C’est alors que les nouvelles informations viennent se confronter avec notre ancienne structure de pensée : le mental et l’ego.
Ces périodes de creux de vague sont ce que j’appelle des
crises de l’ego ou un état de fatigue de l’ego.
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La mutation de l'ego
L’ego est pour moi notre condition humaine, tout ce à quoi nous nous attachons et que nous pensons être notre identité. C’est aussi notre condition physique dans une temporalité et dans une les lois physiques qui s’appliquent sur terre (gravitation …).
De ce fait, les nouveaux concepts appris viennent confronter la structure de l’ego et ses anciennes croyances.
Ainsi, comme il ne peut pas ou a des difficultés à intégrer ces nouvelles informations et ces nouvelles façons de penser , il se met en mode rejet.
C’est comme si l’ego était en saturation, car il confronte, il balance, juge et critique et tout cela demande beaucoup d’énergie.
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Le processus invisible : la mutation de l'ego
Dans ma conception de l’univers, il y a le visible » et « l’invisible », le côté observable et la face cachée du processus ou l’envers du décors.
Derrière le côté où l’ego critique et rejette les nouveaux concepts, se déroule le processus invisible : la mutation de l’ego.
Il faut avoir en tête, qu’assimiler de nouvelles notions entraîne un changement de notre structure interne énergétique, qui devient alors trop petite.
La conscience poussant à l’évolution, cette structure doit s’adapter et s’élargir et pour cela elle a besoin de temps.
C’est cette confrontation entre l’ancien d’où la nécessité d’un temps d’intégration.
Le test de foi
je ne crois plus à l'invisible
La crise de l’ego est pour ainsi dire un test de foi. 😉
Car dans cette période de grande remise en question, nous n’avons plus rien à quoi nous raccrocher. Nous sommes envahis de doutes qui s’accompagnent de tsunamis émotionnels qui peuvent être difficiles à traverser.
Mais toute l‘intégration se trouve dans cette traversée.
Lorsque nous sommes averties et conscientes du processus, que ce n’est qu’une phase, alors nos traversons cette mutation plus « sereinement » oserais je dire ! car cela ne va pas durer. Il est alors nécessaire d’être patiente avec soi même, prendre du temps, se reposer, prendre des bains en nature … et se focaliser sur ce qui nous met en joie.
La connexion à la Présence
A quoi bon tout ce ceci pourrait on se demander ???
Fondamentalement, c’est un processus pour aller vers une plus grande compréhension de nous même et donc d’amour de soi.
Par la focalisation sur ce qui nous met en joie, lors de ces périodes de mutation, nous nous reconnectons à la part de nous la plus lumineuse, notre Présence, le Soi.
Je terminerais par souligner que c’est ce que nommer Jung, le processus d’individuation. Plus nous nous désidentifions, plus nous remettons en cause la structure de l’ego et ses attachements, plus nous nous relions à notre Présence, cette part de sagesse qui sait et qui est reliée à l’amour inconditionnel.
