La souffrance liée à une maladie ou d’ordre psychique est le résultat d’une distorsion de l’image que nous avons de nous dans la situation vécue.
La souffrance pose la question de qui je suis et quelle est ma place ?
La souffrance est une résistance à l'intérieur de nous
La souffrance physique, maladie, ou morale est liée à une émotion non reconnue qui bloque la circulation de l’énergie de vie. Nous accusons ainsi la situation, que nous percevons par l’émotion qui en découle. L’image de la souffrance se superpose à celle de la situation. Il y a alors confusion.
La souffrance est le résultat de notre tolérance à une situation qui ne correspond pas à notre image.
Nous souffrons car nous résistons à aller reconnaître la part blessée en nous. Ce qui crée une distorsion dans l’image que nous avons de nous. L’émotion cristallisée crée une division.
Pris dans l’émotion de la situation, nous ne savons pas quoi faire ou ne savons pas faire autrement. Nous avons développé un seuil de tolérance élevé qui nous fait croire que beaucoup de choses sont acceptables, par peur d’être trop sensibles, vulnérables, polis …
En reconnaissant cette dernière nous nous réunifions. J’ai trouvé ça magique, je voir que la force de vie nous pousse sans cesse à aller vers l’unité de nous même pour reconnaître nos désirs et vérités.
Donner de l'espace à la souffrance pour la reconnaître
Donner de l’espace à l’émotion pour être ressentie et se laisser traverser. Nous revenons ainsi à notre capacité de choisir.
Choisir d’être présent à soi, à nos mondes intérieurs, le choix de l’amour et du respect pour nous et pour l’autre.
Le choix de donner de l’espace afin qu’une fois l’émotion passée, nous puissions avoir une réponse juste dans le moment présent qui correspondent à l’image que nous avons de nous. Ainsi se fait l’alchimie : transformer notre plomb en or.
Souffrance : image de moi déformée : qui je suis ?
L’image que nous avons de nous est liée à la question qui je suis qui se trouve cachée derrière la question de notre place.
Quelle est ma place dans mon travail, dans ma famille, parmi mes relations … ?
Soit il y a les personnes qui prennent leur place.
Soit nous cherchons souvent la réponse à travers le regard de l’autre. Nous attendons inconsciemment qu’on nous donne l’autorisation d’occuper une place que l’on nous aura donné.
Nous sommes alors heureuses si les autres nous reconnaissent. Mais insatisfaites si ce n’est pas le cas. Nous allons alors demander à ce que notre souffrance soit reconnue par l’autre.
Comment se construit alors l'image que nous avons de nous?
L’image de moi est composée de la somme de mes expériences, de mes croyances, jugements, héritages et de mes désirs, rêves et projets. Ce qui représente l’identification.
Quand je comprends que ce ne sont que des constructions liées à mon éducation et conditionnements de l’environnement dans lequel je suis.
Que les choses matérielles ne me comblent pas.
Si je ne suis pas mes émotions, ni mes possessions… qui je suis?
Je suis le regard qui observe tout ceci et qui fait l’expérience en même temps.
Je suis la conscience qui fait l’expérience de la finitude dans la matérialité.
La souffrance et les hypersensibles
A toi hypersensible je sais comme il est difficile d’accepter de ressentir à travers ton corps. Tu perçois la vie à travers la souffrance, tu t’identifies à elle et tu ne vois pas comment tu pourrais faire autrement.
Voir l’article les 3 niveaux de conscience pour comprendre l’hypersensibilité
Souvent nous avons réussi à dissocier : c’est à dire comprendre le processus d’identification, la conscientisation de ce dernier mais tu n’arrives pas à te désidentifier de la douleur.
La douleur restera présente tant que tu n’accepteras pas de la ressentir.
La vie te demande de comprendre la douleur sous un autre angle.
Même quand tu crois avoir atteints l’apogée de la douleur et que tu ne peux pas aller au-delà, que tu es sur le point de mourir, ce n’est qu’une interprétation. La douleur demande à être transcendée : c’est à dire reconnue pour être transformée.
Les émotions et les ressentis sont des interprétations personnelles. Ce que nous ressentons dans le corps ne sont que des informations chimiques et électriques. Lorsqu’elles sont conscientisées, visitées par notre regard interne, nous pouvons interagir et intervenir sur elles avec notre ocnscience.
Ainsi tu transformes la situation pour la diriger vers le désir de voir autrement les choses et donc l’image que tu as de toi.
Voir l’article: Quelle est ta relation avec ton corps ?
La souffrance comme une connaissance de soi
En prenant l’angle de la découverte de soi, voici quelques pistes et questions :
Comment je peux interpréter les sensations désagréables? que me racontent elles? où ? quand ? sont elles vraiment similaires ?
A force de conscientiser le processus, tu trouveras une autre traduction de ce qu’il se passe en toi afin d’en faire des supers pouvoirs. Si si je t’assure !
Voilà plus de 2 ans que j’ai pris ce chemin et aujourd’hui mon corps est devenu mon outil de travail.
Mes expériences des états modifiés de conscience m’ont fait reconnaître la conscience du corps, qu’il était temps d’arrêter de bloquer mes ressentis, en croyant me protéger. Mes 5 sens se sont hyper développés, jusqu’à sentir les molécules d’air que je respirais. Ca a été insupportable pendant 24H.
Faire confiance à son corps est un apprentissage. Mais en prenant l’angle de la découverte de soi et qu’il nous transmet des informations pour aller vers la réunification de nous même, nous pouvons ainsi apprivoiser la douleur. C’est développer une relation à soi à un autre niveau.
Voir l’article : la structure et les états de conscience
Aujourd’hui je comprends le chemin parcouru à travers la douleur, car c’est à travers lui que je perçois les énergies des autres. Je suis en résonance avec les émotions de l’autre. Ainsi je sens les blocages et les libérations, ce qui me permets de comprendre où la personne en est sur son chemin et de l’accompagner dans son évolution. Je peux ainsi l’aider à trouver une nouvelle traduction à ses ressentis et perceptions.
La pratique du breathwork a affiné mes perceptions.
Transcender la souffrance par les états modifiés de conscience
En pratiquant les états modifiés de conscience, par la transe via la méditation, les voyages au tambour, les plantes médecine ou le breathwork … j’ai pu développer de nouvelles zones de mon cerveau.
Ma conscience s’est affinée à différents niveau, allant de la cellule au cosmos. En contact avec d’autres consciences j’ai pu recevoir des messages et des explications sur le fonctionnement de mes ressentis.
Je continue mes expériences et intègre de nouvelles informations à chaque fois. La souffrance ne disparaît pas. Mais aujourd’hui , je n’ai plus la même approche, j’en n’ai moins peur et je résiste moins longtemps avant d’aller comprendre ce qu’elle veut me dire
La pratique du breathwork m’apporte énormément. J’ai pu alors me libérer de croyances et jugements sur moi, pour atteindre une vison plus globale de la situation. Lors d’une séance de breathwork je libère les émotions bloquées et les peurs, j’évacue des énergies stagnantes pour en réintégrer de nouvelles.
Au fur et à mesure je me souviens de qui je suis sans mon conditionnement et les identifications que je m’étais attribuée.